Présentation par Benoît Careil, adjoint à la Culture, de la manière dont la Ville impulse une mutation écologique du secteur culturel à Rennes, avec l’ensemble des acteurs culturels, notamment l’association « Le Collectif des festivals » (délibération n°7)
Consultez la brochure de présentation des actions
Depuis 2005, le Collectif des festivals accompagne les démarches de responsabilité sociale et environnementale de ses membres, soit 33 festivals bretons dont 13 rennais.
Partenaire depuis sa création, la Ville de Rennes fait aujourd’hui régulièrement appel au Collectif pour l’aider à former et conseiller les acteurs culturels dans la transition écologique de leur activité.
Le nouvelle Convention d’objectifs pour la période 2024 à 2026 que je vous propose d’approuver avec le Collectif et Rennes Métropole s’inscrit dans la démarche d’écoresponsabilité engagée depuis 2017 par la Ville et dont la plaquette mise sur table pour ce Conseil vous présente les actions réalisées, en cours, ou qui seront réalisées demain.
Il s’agit pour l’ensemble des équipements et services de la Direction de la Culture de contribuer à la stratégie de transition environnementale de la collectivité tout en poursuivant nos ambitions en matière de politique culturelle.
Le plan d’action qui vous est présenté, détaille par de nombreux exemples concrets ses objectifs :
→ Favoriser la prise de conscience collective des professionnels de la culture et des habitants
→ Concevoir les œuvres et événements et faire fonctionner les bâtiments culturels de façon écologique
→ Verdir nos mobilités culturelles et rendre nos pratiques numériques plus sobres
→ Et enfin, ralentir et renoncer quand cela est possible
Ce dernier objectif, le plus radical et bien sûr le plus efficace pour limiter l’empreinte sur l’environnement, exige une grande mobilisation des agents pour maintenir une haute qualité du service public de la culture, essentiel pour les personnes et la cohésion sociale de notre territoire.
Réduire le nombre d’expositions en allongeant leur durée, réduire la production de gaz à effet de serre en regroupant les transports d’œuvres et en renonçant à certaines trop éloignées.
Renoncer à produire seul des opéras en les coproduisant systématiquement avec Angers-Nantes Opéra ou les autres établissements membres de la Co[opéra]tive, pour arriver à un objectif de 12 et 25 représentations par production au lieu de 4 il y a quelques années.
Renoncer à des achats récurrents ou neufs en favorisant les objets aux durées de vie longues, de seconde main ou réutilisables.
La transition écologique, ou devrait-on dire la mutation écologique est en cours, et avec des agents et professionnels convaincus, les pratiques changent vite sans renoncer aux missions de service public.
Un dernier chiffre, 400 agents de la Direction de la Culture ont participé à ce jour à une Fresque du climat, soit 80 % des effectifs.
Je tiens à remercier Rachel Fourmentin, directrice de la culture à la Ville et à la Métropole, et Chloé Calmette, chargée de projets à la Direction de la communication, pour la réalisation du document que vous avez entre les mains, tous les agents des équipements culturels municipaux qui se sont largement mobilisés et celles et ceux qui pilotent à la Direction de la culture la politique d’écoresponsabilité depuis 2017, les 2 pionniers François Guérin et Sabine Goulais, et aujourd’hui Lucile Joubert.
Merci