Notre groupe souhaite intervenir sur cette délibération, tout d’abord pour remercier l’Audiar pour son travail et ses études de grandes qualités qui nous permettent, élu-e-s et services, d’adapter les politiques publiques aux enjeux et besoins actuels de notre territoire.
Cette nouvelle convention nous satisfait car elle prend davantage en compte la transition écologique, les problématiques sociales et surtout la coopération territoriale qui permettra à l’Audiar de participer à la mise en place d’alliances interterritoriales bénéfiques pour nos communes et notre métropole.
Sur le programme de travail proposé au vote, nous nous réjouissons d’y voir figurer des études relatives au foncier économique, études qui orienteront notre prochain volet du Schéma d’Aménagement Économique (SAE) afin, nous l’espérons, de respecter les objectifs de la loi Climat et Résilience autour du zéro artificialisation nette (ZAN). Ces objectifs seront atteignables si nous lançons une politique foncière de densification et d’optimisation des zones d’activités pour éviter la consommation de terres agricoles et naturelles. Il en va de la cohérence de nos politiques : personne ne comprendrait que notre futur PLH réclame une densification plus grande de l’habitat, sans que cette exigence ne s’applique aussi aux aménagements économiques.
Dans l’immédiat et sur le plan de la méthode, il nous semble important de faire aboutir le travail collectif engagé autour de ce futur SAE, avant de lancer de nouvelles zones d’aménagement économiques (ZAE) – à plus forte raison lorsqu’elles font l’objet d’opposition de la part des habitantes et habitants et des élu·e·s locaux.