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Parc Saint-Cyr : un parc imaginé avec les habitants

[Conseil municipal du 15 septembre 2014]

Le conseil municipal a approuvé le projet d’aménagement du parc Saint-Cyr, élaboré en concertation avec les habitants. La démocratie participative, ça marche !

Avec 5 hectares d’espaces verts en plein cœur de la ville et un patrimoine historico-religieux remarquable, le parc Saint-Cyr, peu connu des Rennais, avait bien besoin d’être réaménagé. Pour imaginer un parc à la mesure des attentes de ceux qui l’utilisent, une démarche participative a été engagée auprès des habitants et utilisateurs. Leurs propositions ont servi de socle aux études paysagères qui ont permis de dresser les grandes orientations du programme.

parcsaintcyr

Le parc sera aménagé en deux secteurs :

  • Sur la partie haute (« le Plateau »), la composition paysagère s’appuiera sur la structure historique de jardin à la française. Afin d’enrichir les usages, des équipements sont prévus (aire de jeux, sanitaires), ainsi qu’un confortement des jardins pédagogiques qui pourra s’accompagner d’une reconstruction de la serre dont l’état est aujourd’hui trop vétuste pour qu’elle soit conservée (cette reconstruction devra s’appuyer sur la diversification des associations utilisatrices). L’aménagement de la placette à l’angle des rues Louis Guilloux et Papu est également prévu dans l’objectif d’améliorer la visibilité du parc et d’insérer cette entrée dans l’environnement urbain.
  • Sur la partie basse (« la Prairie »), l’aménagement visera à dégager un grand espace favorable à des pratiques libres. Y sont prévus des équipements ludiques, une aire de pétanque, dessanitaires ainsi qu’une agora dédiée à diverses manifestations. Ces équipements seront reliés par une allée qui traversera la zone inondable, laquelle sera transformée en jardin humide. Le programme prévoit aussi la création et la requalification des entrées depuis les rues Louis Guilloux et Papu, également dans un objectif de visibilité.

On n’oublie pas

Un travail mémoriel est également en cours pour ne pas oublier que le couvent a abrité jusque dans les années 80 les jeunes filles enceintes contraintes par les religieuses d’avorter dans des conditions indignes.