[COMMUNIQUÉ]
Demain, 18 décembre 2018, se déroule la journée internationale des migrant·e·s pour la liberté et l’égalité des droits. À Rennes, comme dans de nombreuses villes de France, nous accueillons des dizaines de familles, femmes, hommes, enfants en exil. Depuis de nombreux mois nous alertons sur les conditions très précaires dans lesquelles ces personnes sont hébergées à Rennes. Et la loi Asile et immigration, la plus scélérate que l’on ait connu ces dernière années, qui normalise l’enfermement et l’assignation à résidence, qui contrevient aux principes d’égalité et de liberté, ne fera qu’aggraver la situation.
Face au désengagement de l’État, la Ville et les associations de soutien aux migrant·e·s tentent de mettre en place des solutions. Les nuits d’hôtels payées par la Ville ne sont qu’une solution d’extrême urgence et ne suffisent pas. Et les conventions entre associations et promoteurs, même si elles peuvent déboucher sur des conditions de logement acceptables ne sont pour autant que des réponses temporaires à des problématiques récurrentes. Il est aujourd’hui impératif de mettre en œuvre des solutions décentes et pérennes.
Face à la détresse des personnes à la rue, nous n’avons pas le choix, il nous faut ouvrir dans les plus brefs délais des structures d’hébergement qui leur permettent de vivre dans la dignité. Le logement est un droit, un droit pour toutes et tous.
Nous participerons demain à la manifestation aux flambeaux place de la République en soutien aux personnes exilé·e·s et à la rue.