Les expressions outrancières de la responsable du groupe Révéler Rennes doivent cesser. Dans une démocratie apaisée, être dans l’opposition au gouvernement et manifester au sein d’un mouvement social légitime face à ce que beaucoup de Français estiment être une réforme injuste, brutale et à contretemps, ne peut pas autoriser l’anathème permanent de la part des soutiens locaux du gouvernement.
« Complice des casseurs », « proche des antisémites », ou encore « militant aux côtés des apprentis révolutionnaires de Rennes 2 » : tels ont été les propos récents de Carole Gandon à l’encontre de la Maire de Rennes et de notre majorité municipale. Les Rennais le savent, l’engagement républicain de la majorité, et au premier chef de leur Maire, rend incompréhensibles ces attaques ignobles.
Ces expressions nauséabondes sont le reflet d’un parti de la majorité présidentielle aux abois, qui ne convainc pas de la nécessité d’une réforme injustifiable. En amalgamant les convictions défendues par la majorité municipale avec les violences et les dégradations fortement condamnables — et systématiquement condamnés — des groupes de casseurs, Carole Gandon fait le jeu de celles et ceux qui alimentent le rejet des partis démocratiques. Rennes mérite certainement mieux que ces piètres postures, et notre République attend de ses représentants de la responsabilité et du sérieux.
Valérie Faucheux et Matthieu Theurier, co-président·e·s du groupe Ecologiste et citoyen
Sébastien Sémeril, président du groupe Socialiste, démocrate et citoyen
Yannick Nadesan, président du groupe Communiste
Tristan Lahais, président du groupe Génération.s
Honoré Puil, président du groupe Mouvement Radical (Social-Libéral)