Finances publiques : un levier de transition écologique et de solidarité
Le financement public, essentiel dans la crise que nous traversons, est un véritable levier pour transformer l’économie sur le long terme. Au-delà de la crise qui a bouleversé les collectivités comme l’ensemble de la société, la pression du changement climatique et l’adaptation de notre Métropole à celui-ci demeure. Notre responsabilité est de continuer à investir et de préparer notre territoire aux chocs à venir.
Ce compte administratif est une photographie des impacts de la situation de crise sanitaire. Nos priorités sont notamment :
- la solidarité et l’attention aux plus fragiles
- de maintenir un service public de qualité
- d’améliorer la vie des métropolitain·e·s dans l’accès au logement, la mobilité, l’environnement.
Les logiques de Responsabilité sociale et environnementale (RSE), de conditionnalité et de bonification des aides ont été mises au cœur de ce plan de rebond. Notre volonté est d’aller vers des finances plus durables et d’orienter, par la commande publique, nos partenaires privés vers des priorités et des standards conformes à nos ambitions.
Logistique urbaine durable : une charte locale des bonnes pratiques
Dans un contexte où les territoires urbains ne disposent en moyenne que de 3 jours d’autonomie alimentaire, la logistique est une activité vitale. Elle est créatrice de richesse, pourvoyeuse d’emplois non délocalisables, et participe au maintien des activités économiques dans les villes. Elle est aussi complémentaire aux actions de relocalisation de notre économie.
Les acteurs de la logistique sont par conséquent des partenaires essentiels de la vitalité de nos territoires. Mais comme toute activité, elle peut aussi être génératrice de nuisances ou de pollution.
Pour une meilleure qualité de l’eau sur le bassin Loire-Bretagne
La réalité des chiffres est bien loin du compte des objectifs fixés il y a 6 ans. Il faut libérer les paysans des puissants lobbys dont ils sont les otages, cesser de gaspiller des millions, passer à des mesures plus contraignantes.
Nous sommes pour un modèle qui soutient les professionnels vertueux dans le cadre du principe pollueur-payeur, pour une logique de bonus-malus, pour instaurer un système d’incitation qui soit beaucoup plus clair et beaucoup plus cohérent.
La PAC va aujourd’hui à contresens de nos politiques locales. Une régionalisation, voire peut-être une cogestion avec nos territoires, devrait chercher en priorité à réorienter ces flux de manière massive et convergente vers la reconquête de la qualité de l’eau.
Nous souscrivons évidemment globalement aux réserves qui sont exprimées par la Métropole, mais quels moyens humains, quels moyens financiers y met-on ? Il faut aujourd’hui écrire une feuille de route. On ne peut se permettre de rater l’objectif de 50 %, c’est le minimum qui nous permettra demain d’avoir un début de résultat.
Enfin, le SDAGE n’est pas l’alpha et l’oméga pour la Métropole. On a la possibilité d’aller plus loin, d’être pilote.
Débat sur les orientations générales du RLPI
Nous partageons, bien entendu, les orientations du RPLi en construction, mais nous restons vigilants concernant les propositions de zonages et d’aspects réglementaires qui commencent à émerger.
Harmoniser, réduire et réglementer, c’est permettre à chacun·e de vivre dans une métropole apaisée et non-polluée, ce, en adéquation avec le souhait de nos communes, de nos habitant·e·s.
Mise en œuvre accélérée du plan « Logement d’abord »
Nous devons intensifier la lutte et les réponses à apporter contre le sans-abrisme sur notre territoire.
Avec cette convention, la démarche que nous entreprenons ne doit pas brusquer ce qui est déjà très bien entrepris par nos services, les associations et autres structures qui travaillent déjà sur la question, mais bien permettre d’approfondir et d’améliorer ce qui relève parfois d’un travail d’artisanat social.
La première manière de lutter contre le sans-abrisme c’est de travailler en cohérence pour empêcher les expulsions locatives, notamment à la date fatidique annuelle de la fin de trêve hivernale.