[COMMUNIQUÉ]
Depuis mi-novembre, la section syndicale CFDT de Keolis a lancé un mouvement de grève illimitée sur le réseau de transports de l’agglomération rennaise, par des débrayages les mardis et jeudi. Aujourd’hui, ils sont rejoints par la CGT qui annonce des grèves de 24 heures pour les prochains samedis de décembre. Cette cohésion syndicale et les alarmes sociales doivent nous interpeller. Il nous faut entendre leurs revendications et agir pour améliorer leurs conditions de travail et maintenir un service de transports de qualité.
Pressions subies pour respecter des horaires et des cadencements toujours plus serrés, pauses en bout de ligne non respectées, manque d’effectifs, demandes de congés refusées, flotte de bus en quantité insuffisante ou en maintenance liée à des pannes récurrentes… les motifs du malaise sont multiples mais entraînent une souffrance au travail qui n’est ni acceptable ni compatible avec un service public de qualité.
Les syndicats estiment qu’il faudrait embaucher au moins 60 conducteurs supplémentaires pour assurer le service dans de bonnes conditions et dénoncent le manque d’anticipation de la direction. Le travail de conducteur n’attire pas, en raison de contraintes horaires difficiles et de relations aux usagers parfois compliquées. Il doit être valorisé par des formations et des conditions de travail satisfaisantes.
À l’heure de l’urgence climatique et du recul du gouvernement sur la fiscalité écologique, le développement des transports collectifs est une priorité.
Plutôt que de rogner sur les conditions de travail des conducteurs de bus, nous devons au contraire multiplier les efforts pour un réseau de transport public performant. Nous devons être particulièrement attentifs aux bonnes conditions de travail des salarié·e·s du délégataire Keolis à qui nous avons confié une mission de service public.
Pour les élu·e·s écologistes et citoyens de Rennes Métropole, Morvan Le Gentil