Nous sommes amenés ce soir à approuver l’actualisation de la Charte des engagements réciproques Ville/associations et à prendre acte des chartes territoriales de la cohésion sociale. Je tiens à saluer le travail mené par notre collègue Rozenn Andro, les services de la DAJE et les équipes des Directions de Quartier qui ont été très investis dans la démarche depuis 18 mois pour mener à bien ces vastes chantiers.
L’actualisation de la Charte des engagements réciproques n’est pas une étape anodine dans la longue histoire des acteurs associatifs rennais et des relations que la collectivité entretient avec eux. C’est un acte de confiance et de reconnaissance mutuelles, dans une période où la place des associations dans la vie démocratique est sujette à des attaques parfois insidieuses, parfois brutales dans notre pays.
L’association est très souvent la porte d’entrée de l’engagement citoyen. En cette journée mondiale du bénévolat, nous saluons l’investissement des bénévoles engagé·e·s dans la gouvernance des associations rennaises.
Les associations sont des maillons indispensables à préserver et accompagner dans un contexte où le repli sur soi et les discours haineux se diffusent massivement et durablement.
Loin d’une approche réductrice de la réparation, les associations sont au cœur du projet démocratique et de transformation de la société et doivent le rester. Notre collectivité s’affirme à rebours d’une conception gouvernementale qui tend à considérer les associations uniquement comme des prestataires de services ou dans un autre registre comme de dangereux activistes à travers l’utilisation sans nuances et dangereuse du contrat d’engagement républicain. Notre Ville réaffirme les principes qui ont sous-tendu la loi de 1901 sur la liberté associative et je tenais à le saluer ce soir.
Dans un contexte d’urgence climatique, les associations sont également des parties prenantes incontournables de l’accompagnement de toutes et tous vers un modèle de société compatible avec l’impératif écologique. Avec elles, nous souhaitons poursuivre et surtout accélérer les chantiers d’éco et éga conditionnalités qui font partie des piliers de notre projet politique.
Enfin, le travail mené dans le cadre des chartes territoriales de la cohésion sociale répond à la nécessité de réaffirmer des objectifs communs. Des objectifs de coopération à l’échelle du quartier et d’articulation avec d’autres démarches comme la Charte de la Démocratie locale, le Projet Éducatif Local ou encore le Contrat de Ville.
– Seul le prononcé fait foi –