Notre volonté politique est de construire un fonctionnement municipal plus horizontal, en favorisant la participation du plus grand nombre et notamment des habitant·e·s les plus éloignés de la prise de décisions. Nous souhaitons notamment aller chercher les Rennais·es qui ne se sentent pas légitimes pour participer à ce débat public, et notamment les plus jeunes par des méthodes, des outils et des instances renouvelées.
L’observatoire de la participation citoyenne est une nouvelle instance que nous vous proposons de mettre en place rapidement : il contribue à l’amélioration continue des démarches de participation rennaises. Il a pour mission de veiller au respect des grands principes de la charte et de leur application.
Avec l’automne, comme chaque année, les marronniers resurgissent dans l’actualité. La congestion automobile et les difficultés de circulation en sont les exemples le plus récents.
Il ne s’agit pas de nier des difficultés certaines mais de les resituer dans le contexte du réchauffement climatique et donc le cadre plus large de l’action publique, qui malheureusement est souvent oubliée, donnant l’impression que les pouvoirs publics sont dans l’inaction.
Afin de réussir sa transition post carbone et ainsi réduire les effets du réchauffement climatique, notre territoire doit préparer les transformations nécessaires dans les modes d’habiter, de se déplacer, de consommer, d’aménager le temps, de travailler, de vivre ensemble et ainsi accompagner les habitants à s’y préparer. Tel est le sens de notre action politique.
Nous avons exprimé notre soutien à Diwan et à l’enseignement immersif des langues minorisées, dont le modèle pédagogique est très clairement un succès : en effet, d’après le rapport commandé par le ministre Blanquer, les élèves de Diwan devancent sensiblement les autres élèves des sections bilingues en breton et obtiennent des résultats meilleurs que la moyenne française au brevet des collèges et au baccalauréat.
En tant qu’écologistes et fédéralistes, nous défendrons toujours ces réseaux associatifs et nous nous opposerons aux combats idéologiques d’arrière-garde qui n’aiment pas la diversité linguistique. Combats qui vont à l’encontre de l’Union Européenne qui dans son “Cadre européen commun de référence pour les langues” préconise le développement des compétences plurilingues et interculturelles.
Nous devons rédiger un cahier des charges beaucoup plus sobre en matière d’aménagement.
Nous devons absolument préserver ces réserves de biodiversité aux portes de la ville, nous devons maintenir ces paysages naturels, pour notre regard mais aussi pour la protection de la ressource en eau, nous devons éviter une homogénéisation de ces lieux naturels et ruraux pour ne pas en faire des parcs urbains.
Nous notons que la nouvelle équipe qui sera choisie pour suivre ces futurs aménagements comprendra un ingénieur écologue et pour nous c’est une bonne chose, et nous l’espérons, un signe fort d’une attention portée au respect de la biodiversité dans les projets futurs.