Même si elle ne représente encore qu’une étape dans la transformation de notre modèle agricole, et que cet outil n’est pas suffisant pour atteindre nos objectifs en matière de protection de l’eau et des espaces naturels, la création de cette SCIC marque une étape majeure.
Le déploiement de Terres de Sources est la traduction d’une volonté politique locale volontariste portée depuis de nombreuses années. Alors que les aides de la PAC subventionnent moins l’agriculture biologique que l’agriculture intensive, la Métropole soutient grâce à Terres de sources une agriculture de qualité et vertueuse pour l’environnement.
En bref, de l’argent local pour une agriculture et une alimentation locales, on est bien dans la logique du circuit court.
Zones d’activités économiques : tendre vers le Zéro artificialisation nette
La suite de l’aménagement de la ZAC des Touches à Pacé doit être l’occasion pour notre métropole de montrer qu’une politique d’aménagement économique ambitieuse sur l’ensemble des volets écologiques est possible.
Notre responsabilité est de faire de ce lieu, avec son positionnement stratégique en bordure de RN12, une vitrine, un témoin des leçons que nous tirons des impasses de la monoactivité commerciale aspiratrice à voitures.
Nous avons à nouveau formulé notre demande aux services de l’Etat de régularisation pour tous les réfugié.e.s. Leur donner des papiers, c’est leur permettre de se loger, de travailler, de se soigner, de vivre tout simplement.
Alors que des milliers d’Afghan·e·s fuient leur pays, menacés en tant que femmes, militants, lettrés… nous nous devons d’accueillir dignement tous les exilés et de les intégrer pleinement dans notre société. Consacré par la convention de Genève, l’asile est un droit des personnes et un devoir de la République.
À l’heure où la Banque mondiale annonce 216 millions de réfugiés climatiques dans le monde d’ici 2050, Rennes Métropole doit résolument s’engager avec les autres collectivités pour peser dans le débat national sur l’accueil et la régularisation des exilés. Déléguer cette responsabilité aux marges de l’Europe, dans des pays instables ou dictatoriaux, n’est pas une voie honorable.