Conseiller municipal
Délégué aux Usages du numérique
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Intervention de Laurent HAMON au nom du groupe écologiste et citoyen
Nous souhaitons profiter de cette délibération sur l’ajustement de la taxe locale sur la publicité extérieure pour revenir sur le sujet plus global du règlement local de la publicité. Nous étions déjà intervenus sur ce sujet en 2015, 2016, 2017 et 2018 pour rappeler notre souhait d’aller vers une ville sans publicité et nous réaffirmons la nécessité de travailler sur le règlement local de publicité.
Près de trois quarts des Français·e·s trouvent la publicité envahissante, à Rennes comme ailleurs. Nous devons nous réinterroger sur la place que l’on donne aux panneaux publicitaires. Rappelons-le, la publicité pollue : elle génère des consommations énergétiques, des gaz à effets de serre, elle conduit à la surconsommation et à la production de déchets, elle dégrade les paysages et l’espace public… Je ne reviendrai pas sur les 30 panneaux numériques soit 60 écrans : vous connaissez notre désaccord.
En outre, se pose aussi la question de la sécurité routière : les panneaux de publicité peuvent être distracteurs d’attention et potentiellement accidentogènes. C’est pourquoi à Rennes, un travail s’est engagé pour analyser les quelques 250 panneaux publicitaires situésen amont des passages piétons et des carrefours.
Nous le redisons, il nous faut anticiper la fin du règlement local de publicité et lancer dès à présent la procédure de révision.
Accepter ou refuser la publicité en ville est un choix politique et non une obligation réglementaire ou législative. À l’heure où nous parlons d’urgence climatique, nous devons être cohérents. C’est pourquoi, par cohérence et par conviction, encore une fois, nous nous ne voterons pas cette délibération et affirmons notre souhait d’une ville sans publicité. |