[COMMUNIQUÉ]
Le nouveau centre commercial de Rive Ouest va être construit à Pacé. Les écologistes sont depuis longtemps engagés contre ce projet et avaient déposé une contribution à l’enquête publique. Il est inutile, néfaste pour l’environnement et le commerce de proximité.
Le projet « Open Sky » – 40 000 m² de surface bâtie, 27 000 m² d’espaces commerciaux, 1 400 places de parking – est une aberration. À l’heure où la société prend enfin conscience de l’urgence climatique, en pleine COP24, il entre en contradiction totale avec le projet d’aménagement et de société que nous devons porter.
En venant détruire encore des terres naturelles et agricoles, ce mastodonte, en plus de diminuer notre capacité à produire une alimentation locale pour les habitants de la métropole, imperméabilisera les sols, intensifiant d’autant le ruissellement des eaux et augmentant le risque d’inondations. En interrompant les corridors biologiques, il entravera également la circulation de la faune sauvage, précieux allié de la biodiversité.
La ceinture verte de Rennes n’est pas un simple élément paysager : elle est indispensable à la préservation de terres cultivables et à la lutte contre le réchauffement climatique.
En plus de porter une grave atteinte à l’environnement, ce projet de centre commercial périphérique met en danger le commerce de proximité et le droit au repos dominical.
Alors que nous travaillons à la revitalisation du commerce de centre-ville dans chaque commune de la métropole, c’est un signal contradictoire qui est envoyé au consommateur.
D’autre part, avec ce type d’équipement, on encourage encore les déplacements en voiture individuelle alors que c’est précisément une des habitudes que nous nous devons de faire évoluer vers des modes de transport moins nocifs pour la qualité de l’air et la santé des habitant·e·s.
Ce projet a tout pour déplaire. Nous dénonçons vigoureusement l’autorisation qui lui a été accordée.
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Pour les élu·e·s écologistes et citoyens de Rennes Métropole, Morvan Le Gentil
Pour EELV Sud et Ouest de Rennes, Loïc Le Hir et Régine Ferron