[Communiqué]
Le Préfet a annoncé vendredi dernier la mise en place du dispositif de circulation différenciée en cas de pic de pollution. Les élu-e-s écologistes saluent cette décision qui s’impose comme une des cartes à jouer contre la pollution de l’air.
À Rennes, on estime que celle-ci est responsable d’une centaine de morts prématurées par an ! La qualité de l’air est un réel enjeu de santé publique.
La circulation différenciée permettra donc de limiter la circulation automobile en période de pic de pollution. Mais c’est également un travail de fond que les collectivités doivent mener pour améliorer la qualité de l’air tout au long de l’année.
Limiter la place de la voiture est un levier indispensable pour y parvenir. À Rennes, nous faisons clairement un pas vers une meilleure qualité de l’air avec la modération de la vitesse automobile et le déploiement du plan vélo. Reste maintenant à accélérer son extension à l’échelle métropolitaine. Car nous sommes bien conscients que tou-te-s les habitant-e-s de la métropole peuvent contribuer à améliorer la qualité de l’air en adoptant des modes de déplacements favorables à l’environnement et à leur santé.
L’amélioration de la qualité de l’air repose sur de nombreux leviers qu’il faut mettre en place simultanément.
C’est pourquoi nous proposons d’étudier, à l’instar de la métropole lilloise, le péage positif qui consiste à « rétribuer » les automobilistes qui laissent leur voiture au garage aux heures de pointe.
À Rotterdam où la mesure est effective depuis plusieurs années, le niveau de congestion a été réduit de 8 %. Ce chiffre est plutôt encourageant !
La qualité de l’air est un enjeu de santé publique. Ne soyons pas timides, il faut mettre en œuvre toutes les actions possibles pour offrir à nos concitoyens un air respirable.
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Morvan Le Gentil, président du groupe écologiste de Rennes Métropole
Gaëlle Rougier et Matthieu Theurier, co-président-e-s du groupe écologiste de la Ville de Rennes