Intervention de Benoît Careil au nom du groupe écologiste
Permettez-moi Madame la Maire de saluer, au nom du groupe écologiste, le choix du projet de la société Tetrarc.
Ce projet prend parfaitement en compte les besoins en espaces des activités du Conservatoire prévus pour ce nouveau bâtiment, notamment les pratiques instrumentales collectives, les musiques amplifiées et traditionnelles, et les activités théâtrales et chorégraphiques.
Il répond aussi à l’objectif d’un bâtiment accueillant, en lien avec le quartier et ses habitants.
Les grandes baies vitrées et les nombreuses ouvertures permettront à tous de découvrir les activités du Conservatoire, et pour certains d’atténuer l’appréhension d’entrer, pour la première fois, dans un lieu d’enseignement connu pour son exigence, et à l’image, encore aujourd’hui, involontairement excluante.
La présence d’un café musique accessible dès le hall d’entrée, dont l’activité musicale sera visible de l’extérieur, constituera également une invitation à entrer, pour juste échanger, boire un thé et écouter ou participer à un mini concert.
Cette transparence entre le dedans et le dehors, cette ouverture sur le quartier du Blosne étaient l’un des enjeux de cet investissement important de la Ville, et à ce stade nous nous félicitons de cette promesse de lien social et culturel à venir.
Autre sujet de satisfaction pour nous écologistes, infatigables défenseurs des économies d’énergie et des énergies renouvelables, ce bâtiment devrait consommer moins que ce qui est préconisé par la règlementation thermique.
L’intégration du critère de performance énergétique dans le règlement du concours a permis d’encourager et de valoriser les projets économes en énergie, et c’est pour nous une belle avancée dans la transition énergétique.
Il possèdera aussi une toiture de 700 m2 de panneaux photovoltaïques.Cette production d’énergie d’origine solaire est suffisamment rare pour un équipement public à Rennes pour s’y arrêter.
Les 700 m2 de panneaux photovoltaïques produiront plus de 70 000 kWh par an, ce qui donne, avec les coûts actuels des installations, un temps de retour brut de l’ordre de 15 ans.
Il s’agit donc d’un investissement rentable pour la collectivité et d’un pas conséquent pour réaliser l’objectif fixé par la Ville d’atteindre 20 % en 2020 d’énergies renouvelables dans son mix énergétique.
Pourquoi alors ne pas systématiser ce type d’installations photovoltaïques à l’ensemble de nos nouvelles constructions.
Ce n’est que par un effort soutenu d’investissement dans la production d’énergies renouvelables que nous atteindrons cet objectif de 20 %. |