[Conseil municipal du 14 mars 2016]
Si EuroRennes est un maillon essentiel de la mobilité à l’échelle de la métropole, il ne nous apparaît toujours pas souhaitable de détruire des petits immeubles pour les remplacer par des tours de béton ou de verre.
Conseiller municipal
Co-président du groupe écologiste |
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Intervention de Matthieu Theurier au nom du groupe écologiste
Le projet Eurorennes, c’est d’abord la réhabilitation de la gare, maillon essentiel de la future mobilité à l’échelle de l’agglomération. Cette réhabilitation d’ampleur doit permettre de faire encore plus la part belle aux transports en commun dans le contexte de l’arrivée d’une nouvelle ligne TGV, d’une seconde ligne de métro et d’une croissance forte des déplacements par les trains régionaux. Le renforcement de la gare comme pôle d’échanges multimodal majeur de la métropole rennaise fait évidemment l’objet d’un consensus large auprès des élu-e-s qui composent ce conseil municipal et des Rennais.
Mais EuroRennes c’est aussi un projet urbanistique fort qui va transformer radicalement le quartier gare et au-delà. Et pour le coup, les choix d’aménagement proposés sont dans ce cas bien loin de faire l’unanimité et ce sur plusieurs points.
Lors du Conseil municipal du 23 novembre 2015, le groupe écologiste avait rappelé son désaccord sur l’idée d’un projet de construction d’un Immeuble de Grande Hauteur (tour IGH) sur l’îlot Paul Féval.
Nous avions aussi exprimé notre refus de voir les îlots Blériot, Colombier et Quineleu, disparaître sous le coup des bulldozers. La délibération qui est soumise à nos voix aujourd’hui vise à céder pour un euro symbolique les 34, 34 bis et 36 rue de l’Alma situés justement sur l’îlot Blériot en vue de leur démolition.
Nous serons cohérents avec la position que nous avons toujours défendue sur ce projet urbain et nous voterons contre cette délibération. |