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Conseil métropolitain Morvan Le Gentil

Pour une gestion humaine des employés de Rennes Métropole

[Conseil métropolitain du 17 décembre 2015]

Avec les nouvelles compétences dévolues à Rennes Métropole, il nous faut disposer d’une vision globale en matière de ressources humaines. L’enjeu d’une gestion humaine des personnes qui assurent chaque jour l’action de notre collectivité est essentiel.

 

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Président du groupe écologiste à Rennes Métropole

Intervention de Morvan Le Gentil au nom du groupe écologiste

citationLa période actuelle rend la gestion de nos ressources humaines délicate.

Il nous faut prolonger le processus de mutualisation des services entre Rennes Métropole et Rennes, rendre toujours plus efficients nos services publics et, dans le même temps, intégrer les nouvelles compétences qui nous sont désormais dévolues par la loi MAPTAM. Le tout dans un contexte budgétaire contraint par un désengagement important de l’État vis-à-vis de nos collectivités (16 millions d’euros en moins d’ici à 2017, pour Rennes Métropole) et une perspective budgétaire qui voient nos moyens dédiés aux personnels, hors GVT et hors métropolisation, stagner.

L’exercice qu’il nous faut réaliser est donc périlleux. Et le risque est grand, qu’au final, l’environnement de travail et la santé de nos agents s’en trouvent fortement dégradés. L’enjeu d’une gestion humaine des personnes qui assurent chaque jour l’action de notre collectivité est donc essentiel.

Plusieurs pistes de travail pour une meilleure gestion des moyens et pour la déprécarisation d’un certain nombre de personnels sont à l’étude. Rennes Métropole (et la ville de Rennes) ont fait le pari de l’intelligence collective, nous dit-on, en réinterrogeant en profondeur leurs interventions et leur fonctionnement. La consultation des habitants, des partenaires de la collectivité, des salarié-e-s et des organisations syndicales est une excellente chose. Encore faut-il que cette « intelligence collective » débouche sur des actions concrètes.

Nos perspectives budgétaires sont désormais connues, nos nouvelles compétences également. À ce stade, il nous semble donc nécessaire qu’une vue globale en matière de ressources humaines soient aussi établie. Elle nous permettrait une plus grande compréhension des variations concernant les besoins des différents services à la population, ainsi que les besoins nécessaires à nos nouvelles compétences. Nous pourrions ainsi en déduire un plan de recrutement et de redéploiement prospectif pour les années à venir, partagé avec les organisations syndicales. Les élu-e-s écologistes y veilleront.