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Conseil municipal Mobilités – Déplacements – Transports Sylviane Rault

L’éducation à la mobilité, ça passe aussi par la sécurité routière

La Ville de Rennes subventionne des actions de prévention et d’éducation à la sécurité routière. Chaque année, 2800 élèves de la maternelle au lycée sont concernés. Ce sont toutes ces actions qui participent à notre volonté de développer les modes actifs de déplacement et de limiter l’accidentologie.
conseil municipal du 11 mai 2015 | délibération présentée par Sylviane RAULT
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Sylviane RAULT
Adjointe à la Mobilité

 

citationCette délibération concerne une demande de subvention aux collèges rennais menant des actions de sécurité routière. Une de ces actions s’est déroulée du lundi 30 mars au vendredi 10 avril, elle a concerné 50 élèves des collèges Hautes Ourmes, Clotilde Vautier, Rosa Parks et l’EREA.Il s’agit ici d’un partenariat avec le Club Motocycliste de la Police Nationale.

Une partie théorique avec une révision du code de la route et une partie pratique en plateau et mise en circulation en milieu urbain dont l’objectif est l’obtention du permis AM (ancien brevet de sécurité routière).

Lors de la remise des permis, j’ai pu mesurer l’importance de ces opérations. Les enseignants et tous ces jeunes qui obtenaient là leur premier diplôme ont montré leur reconnaissance à la Ville pour son investissement dans cette action, sans elle, les jeunes ne pourraient pas passer leur permis cyclo, outil indispensable pour leur insertion future.

Cette action rentre dans un projet plus large de prévention et d’éducation à la sécurité routière. Nous nous engageons, en effet, à mettre l’accent sur une continuité pédagogique de l’école maternelle au lycée.

Avec un budget annuel de 40 000 euros, la Ville de Rennes intervient auprès de 2800 élèves par le biais des actions planète môme, pass piéton où chaque enfant apprend à se déplacer sur un trottoir, à traverser une chaussée, ou encore à reconnaître les espaces de jeux et de circulation.

Notre programme de sécurité routière permet aux enfants de devenir acteurs de leur sécurité dans la rue, de les informer des situations à risques et de partager ses acquis avec les adultes.

Toutes ces actions participent à notre volonté politique de développer les modes actifs de déplacement et de limiter l’accidentologie (encore cette année, nous déplorons 400 victimes).

La sécurité de nos enfants n’a pas de prix et ne peut être mise au second plan en faveur des restrictions budgétaires comme est tenté de le faire l’État et certaines collectivités.

Je vous demande donc, chers collègues, de bien vouloir attribuer les subventions pour un montant global de 10 150 euros.