Conseil de surveillance du CHGR, 2 juin 2014
Intervention de Charlotte Marchandise-Franquet
Maire adjointe déléguée à la santé, Ville de Rennes
Je souhaite déposer une motion, au nom de la Ville de Rennes, partenaire du CHGR à de multiples niveaux.
Réagir aux restrictions qui touchent de plein fouet Guillaume Régnier est une nécessité.
Ne rien faire serait accepter une dégradation des soins apportés aux patients.
Ne rien faire serait accepter une dégradation des conditions de travail des personnels.
La santé mentale, priorité nationale, nécessite du temps,un nombre suffisant de soignants, des conditions dignes qui doivent se traduire dans la vie quotidienne et pas seulement dans le projet d’établissement.
La santé mentale est aussi une priorité régionale, au regard des indices de morbidité que pointent l’ORSB.
Le CHGR est un établissement sous-doté dans un territoire où la croissance démographique est forte et constante.
La reconduction du budget à l’identique ne tient absolument pas compte de cet aspect non plus.
Ce sont ces éléments qui motivent notre action politique.
Avec Mme Massot et Mme Appéré, maire de Rennes, nous sollicitons l’ARS et le Ministère afin d’obtenir l’actualisation de la base budgétaire a minima à hauteur de l’augmentation de la cotisation CNRACL et des revalorisations des catégories B et C (soit plus d’un million d’euros).
La loi prévoit que les établissement publics aient une autorité de tutelle.
Dans les missions qui sont les siennes, « Le conseil de surveillance se prononce sur la stratégie et exerce le contrôle permanent de la gestion de l’établissement. Il donne son avis sur la politique d’amélioration continue de la qualité, de la sécurité des soins et de la gestion des risques ainsi que les conditions d’accueil et de prise en charge des usagers. »
C’est à ce titre que je demande solennellement au Conseil de surveillance de voter la suspension du plan d’économies dans l’attente des rencontres et discussions prévues avec l’ARS et le Ministère.