Transition énergétique : le compte n’y est pas

Conseiller municipal

Co-président du groupe écologiste

À la lecture du bilan d’activité du Blizz, je souhaite souligner à nouveau à quel point une patinoire est un gouffre énergétique. Le Blizz est l’équipement le plus énergivore de la ville. 250 000€ sont en effet nécessaire chaque année pour maintenir la glace, éclairer les pistes et chauffer l’air ambiant de cet équipement. Mes propos ne visent en aucun cas à mettre en cause l’intérêt d’un tel équipement pour une ville comme la notre mais simplement à rappeler l’importance du programme de travaux en cours afin de réduire ces consommations tant au niveau du bâti que des équipements de production de froid et de chaleur. Il nous faut dans ce cadre étudier sérieusement le raccordement de cet équipement au réseau de chaleur Baud-Chardonnet qui passera à proximité, car oui, paradoxalement, une patinoire a besoin de beaucoup de chaleur pour fonctionner.

L’installation d’une toiture photovoltaïque est aussi tout à fait possible et pourrait compenser le coût énergétique de cet équipement.

Au regard de ces consommations et des conséquences toujours plus tangibles et dramatiques du changement climatique, il est urgent que notre ville soit encore plus sobre quant à ces consommations énergétiques. Et surtout il nous faut de la cohérence dans nos actions.

Si une patinoire à Rennes est un équipement utile, les patinoires en plein air installées à des fins d’animation commerciale, comme celle à laquelle nous avons eu droit à Noël dernier sur la dalle du Colombier, sont parfaitement inutiles et sont, par conséquent et par souci de cohérence, un dispositif que notre Ville ne devra pas autoriser à nouveau dans les mois et années à venir.