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Report de l’adoption du SAGE Vilaine : face au blocage de quelques uns, défendons une eau de qualité pour toutes et tous

 Communiqué du 11 décembre 2025

Seulement 8% des masses d’eau sont en bon état écologique sur le bassin versant de la Vilaine. Les derniers résultats publiés hier par l’Agence Loire Bretagne sur la qualité de l’eau sont sans appel : recul des cours d’eau et des eaux souterraines en bon état, moitié moins de lacs et étangs considérés en bon état par rapport à 2019, notamment sous l’effet des nitrates et des pesticides.

Face à ces données scientifiques catastrophiques, le lobby agricole majoritaire, qui a conduit l’ensemble de la profession dans le mur depuis un demi-siècle, continue de faire pression sur les décideurs, notamment le Préfet, pour empêcher l’adoption du Schéma d’Aménagement de Gestion des Eaux (SAGE) sur le bassin versant de la Vilaine. Ils veulent continuer à défendre mordicus l’usage des pesticides, malgré les multiples alertes des scientifiques sur la dangerosité de ces produits pour la santé humaine et des écosystèmes (explosion des cancers, maladies neurologiques, troubles de la reproduction, effondrement de la biodiversité, contamination généralisée de notre environnement…) et le rejet des citoyens (plus de 2 millions de signatures contre la loi Duplomb). 

Morvan le Gentil, co-président des élu·e·s écologistes de la Métropole de Rennes : “Le report de l’adoption du SAGE Vilaine au 16 Janvier sous la pression des syndicats agricoles majoritaires est inacceptable. Nous appelons le Préfet et l’ensemble des représentant·es de la CLE à ne pas céder face aux manoeuvres et intimidations des lobbys et à adopter le SAGE vilaine, résultat d’un compromis issue d’une large concertation de 3 ans, pour enfin améliorer la qualité de l’eau pour toutes et tous.

Valérie Faucheux, co-présidente des élu·e·s écologistes de la Métropole de Rennes : “L’interdiction des herbicides maïs sur les aires d’alimentation des captages d’eau potable les plus fragiles concerne seulement 1,5 % du territoire du SAGE. Des moyens d’accompagnement existent et la Métropole s’apprête à lancer une étude pour la mise en place d’un dispositif permettant de rémunérer les agriculteurs impactés. De nombreux agriculteurs défendent l’adoption du SAGE et montrent par leurs pratiques, qu’une autre agriculture, plus respectueuse des humains et des écosystèmes, est possible.