Les ouvertures de classes prévues à Rennes sont une bonne nouvelle pour notre ville au regard de son dynamisme démographique et des besoins spécifiques des enfants. Nous saluons en particulier la création d’une nouvelle classe ULIS pour les enfants en situation de handicap à l’école élémentaire Poterie et d’une classe UP2A pour les élèves allophones primo-arrivants à Villejean.
Cependant, cette carte scolaire rennaise ne doit pas nous faire oublier la situation des écoles en zones rurales dans notre région. En contradiction avec les engagements du gouvernement depuis 2019 de ne pas fermer de classes en milieu rural, une vingtaine de classes en Ille-et-Vilaine et dans le Morbihan, 44 classes dans les Côtes d’Armor, et plus d’une cinquantaine dans le Finistère seront supprimées à la rentrée prochaine.
Parce que la fermeture de ces écoles accentuent la fracture territoriale Ville/Campagne, alimentant le sentiment d’abandon, parce que l’école est un service public essentiel pour le maintien des populations et des activités en milieu rural, nous souhaitons par cette intervention apporter notre soutien plein et entier aux collectifs de parents, d’enseignants et d’élu.es qui se mobilisent pour conserver les postes nécessaires, loin d’une lecture strictement comptable qui refuse de prendre en compte les besoins des enfants, les difficultés des enseignants et ceux des populations de ces territoires ruraux.
Seul le prononcé fait foi