La loi Climat et Résilience nous fixe l’objectif de diviser par deux notre consommation de terres d’ici 2030, puis de parvenir à zéro artificialisation nette en 2050. Avant toute nouvelle création de zone d’activité, nous devons donc nous poser la question de sa nécessité.
Tout comme nous densifions la ville pour ne pas l’étendre, nous devons densifier les zones d’activité existantes et ne les étendre qu’en dernier recours. En mutualisant des parkings, en bâtissant des locaux sur plusieurs étages, en équilibrant les surfaces d’activité et les parcelles naturelles : les règles de densité qui s’imposent aux constructions de logement doivent s’appliquer aux zones d’activité.
La sobriété foncière, inscrite dans notre futur Programme Local de l’Habitat, doit aussi être intégrée dans notre Schéma d’Aménagement Économique. Des outils concrets doivent être créés pour gagner en maîtrise foncière. Par exemple, une société foncière publique métropolitaine nous permettrait d’acquérir des terrains et en rester propriétaire, en les louant aux acteurs économiques via le bail réel de construction.