Une problématique qui renforce les inégalités
Cet hiver, avec la flambée des coûts de l’énergie, de nombreux ménages vivent dans l’angoisse de devoir supporter le froid faute de pouvoir régler les factures d’énergie qui pèsent sur leur budget. Cette précarité énergétique touche principalement les foyers à faibles revenus, les étudiant·e·s et les habitant·e·s de « passoires thermiques » mal-isolées et très énergivores.
Avant tout sociale, cette problématique entraine de graves conséquences : restrictions du budget alimentaire, endettement, humidité du logement. Elle aggrave la pauvreté, freine l’insertion sociale et impacte la santé des personnes exposées.
Pour des solutions pérennes
Face à cette précarité, l’État a mis en place des aides : fonds de solidarité logement (à demander au CCAS, à la CAF ou au Département) et chèques énergie (versés automatiquement). Le gouvernement Castex y a ajouté une aide exceptionnelle de 100 euros, un pansement électoraliste loin d’être une réponse durable pour lutter contre cette fragilité énergétique.
Militons plutôt pour des solutions pérennes, comme la rénovation thermique des logements : un engagement fort de la Métropole qui consacre 30 millions d’euros au dispositif « Eco Travo ». Et orientons massivement nos investissements vers la production d’énergie renouvelable ou la construction d’habitat social performant, gages d’avenir et de solidarité.