Benoît Careil, adjoint à la Culture de Rennes, a inauguré le festival Rue des Livres, un salon où l’on feuillete, où l’on rencontre, où l’on achète, mais aussi où l’on crée. Cette attention à faire participer est une priorité de la politique culturelle de la Ville, dans le respect des droits culturels de chacune et chacun.
Ce week end autour des livres et de la lecture est, chaque année, un moment essentiel de notre vie culturelle et bien sûr plus particulièrement livresque.
D’autres grands rendez-vous dans ce domaine ne manquent pourtant pas tout au long de l’année, je pense bien sûr aux Champs Libres et à leurs Jardins d’hiver, aux nombreuses animations et temps forts proposés par les bibliothèques de Rennes, à la Biennale des écritures de Spéléographies ou au Goncourt des lycéens.
Mais Rue des Livres, se singularise en deux points.
Tout d’abord, ces deux jours en mars parviennent à réunir tous les maillons de la filière du livre et de la bande dessinée présents sur le territoire.
Auteurs et autrices, éditeurs et éditrices, libraires, agents des bibliothèques, professionnel·le·s et bénévoles des associations, et quelques milliers de lectrices et lecteurs se rassemblent à l’occasion de Rue des Livres à la Grande halle des Gayeulles.
Contrairement à la plupart des Salons du livre, ici, l’entrée est gratuite et il y règne une ambiance de fête, une fête bien sûr bouillonnante, joyeuse et interculturelle.
Le programme de rencontres avec les auteurs et autrices est passionnant cette année, je vous invite tous et toutes à y participer, tant pour la présentation par les auteurs et autrices de leurs nouveaux ouvrages et que pour les échanges libres qui suivent.
Je ne peux pas m’empêcher, excuse-moi chère Anaïs, de compter les femmes et les hommes présents, et je mesure combien le secteur du livre est encore incroyablement masculin. Je compte sur toi et ton équipe, qui je sais, elle, est très féminine, pour chaque année progresser vers une égalité des autrices et des auteurs présents à Rue des livres.
La seconde particularité de Rue des Livres pour un Salon du Livre, est la place et le nombre des propositions invitant à la participation active des visiteurs et visiteuses durant ces deux jours.
À Rue des Livres, on ne vient pas juste écouter, feuilleter ou acheter, chacun et chacune est inviter à créer et fabriquer.
Chaque année, je suis fier de voir que les équipes des Bibliothèques de Rennes sont particulièrement mobilisées pour proposer des animations, des jeux d’écriture et des ateliers de fabrication, et je tiens à les en remercier chaleureusement et à saluer la présence fidèle de leur directrice, Marine Bedel.
Cette attention à faire participer les personnes est, vous le savez, une priorité de la politique culturelle de la Ville, dans le respect des droits culturels de chacune et chacun.
Nous sommes tous et toutes porteurs de culture et chaque culture personnelle, chaque identité culturelle constitue une part de la diversité culturelle qui fonde notre vivre ensemble à Rennes. Il en va de notre cohésion sociale, de l’avenir de la démocratie et de la paix entre les êtres humains.
Nous avons tous et toutes des imaginaires à écrire ou à dessiner, comme nous avons tous et toutes des imaginaires à entendre et à découvrir des autres.
Merci donc aux nombreux bénévoles et aux salariés de Rue des Livres pour leur engagement à nous aider tous et toutes à grandir, à nous connaître et nous reconnaître par les mots et les images.
Vous pouvez compter sur l’attention et le soutien de la Ville de Rennes pour accompagner votre activité à l’année et pour le Salon annuel. La récente signature de la nouvelle convention d’objectifs par l’association et la Ville pour les trois prochaines années en est la preuve.
Bonnes découvertes livresques et bon voyage dans d’autres imaginaires.