[COMMUNIQUÉ]
Rennes et sa métropole n’ont pas été épargnées par le nouvel épisode de pollution de l’air que la France vient de connaître. L’agriculture et le chauffage jouent un rôle important dans ces pollutions, mais la cause première reste bien entendu les déplacements voiture. Les écologistes agissent pour combattre ces pollutions.
Depuis 2014, les élu-e-s écologistes ont fait adopter un plan vélo dont l’objectif est de faire de Rennes une grande ville cyclable d’ici à 2020. Dans le même temps 80 % des voiries passeront à 30 km/h. Autour des stations de métro de la future ligne b et en centre-ville, le plateau piétonnier sera élargi. Autant de mesures qui permettront de réduire la place de la voiture. Depuis 2016, le dispositif Ambassad’air permet aussi d’associer les Rennais à la mesure de la qualité de l’air grâce à des capteurs individuels pour mieux connaître la réalité des pollutions et les combattre.
À l’échelle de la Métropole, les écologistes, avec la majorité, ont initié une étude pour un RER rennais qui pourrait offrir des alternatives à la voiture. La gratuité du bus et métro est effective en cas de pic de pollution depuis 2015 et dès janvier 2017, une nouvelle tarification des transports en commun sera mise en œuvre. Elle permettra un meilleur accès de tous aux bus et du métro, à l’image du pass multivoyageurs (pass pluriel), qui rendra les transports en commun moins chers que la voiture pour les personnes voyageant en groupe.
Malgré ces mesures, la situation reste grave. Il nous faut donc continuer nos efforts. Lors du prochain conseil de Rennes Métropole, il sera proposé de voter un partenariat avec l’État pour le déploiement de bus électriques dès 2017, la location longue durée de vélos à assistance électrique, une action vers une logistique urbaine mieux adaptée dans le centre-ville, l’expérimentation de l’ouverture des bandes d’arrêt d’urgence à la circulation des bus et des covoitureurs. Autant d’actions essentielles que les écologistes voteront en espérant qu’elles feront l’unanimité.
Il nous faudra aussi rapidement élaborer un plan vélo à l’échelle de la métropole et une action globale en faveur du co-voiturage. Sans une amélioration de la qualité de l’air sur notre territoire, le débat sur la possibilité de mettre en place un système de vignettes anti-pollution à Rennes, comme ce sera le cas dès janvier 2017 à Paris, deviendra inéluctable.
Morvan Le Gentil, président du groupe écologiste à Rennes Métropole
Matthieu Theurier, co-président du groupe écologiste à Rennes
Gaëlle Rougier, co-présidente du groupe écologiste à Rennes