Le 1er octobre, la Collectivité Eau du Bassin Rennais a octroyé deux contrats de distribution à des multinationales. Les élu-e-s écologistes et les représentants des usagers dénoncent une occasion ratée de bâtir un grand service public et une tarification unique de l’eau !
Ces contrats de distribution (Lillion, Rophémel et les communes de Chevaigné et Saint-Sulpice-la-Forêt) engagent 23 779 abonnés pour huit ans. Ce choix est incompréhensible car, depuis avril, il existe un opérateur public dont Rennes Métropole est actionnaire. Cette société publique locale a vocation à élargir son action. La gestion publique, cela fonctionne : les villes qui l’expérimentent ont vu une baisse des factures de 10 à 27 %.
L’eau est un bien commun, vital, accessible à tous. Et non une marchandise privilégiant le profit sur la qualité environnementale. Déléguer la distribution de l’eau à ces multinationales, c’est retirer du pouvoir d’agir aux élu-e-s. Et aux citoyens.
Tribune parue dans Rennes Métropole Magazine (décembre 2015 – janvier 2016)